Des modèles de l’université numérique du XXIe siècle

publié par Meriem Ben Zaied le 14 févr. 2013

catégories Enseignement secondaire · Enseignement supérieur · Formation continue

De la “cognition-mémoire” à la “cognition-action”

La « cognition mémoire », représentée par le diagramme ci-dessous, est la seule méthode d’apprentissage valorisée jusqu’ici. Dans le cadre de cette méthode d’apprentissage, l’enseignant est seul détenteur de l’information qu’il transmet à l’apprenant. L’acquisition des connaissance est vérifiée par la reproduction des informations par l’apprenant (au moyen de dissertation, etc).

Cognition-mémoire

Or, dans le cas des controverses, l’information est en cours de construction, elle n’est pas encore fixée. L’issue du débat n’étant pas connue, nous ne sommes pas en mesure de transmettre l’information. La « cognition mémoire » n’est donc pas adaptée.

L’ambition de Forccast et la cohérence de son projet peuvent être illustrées sous la forme du diagramme suivant, représentant les enjeux de la mutation vers la “cognition action”.

Des liens pédagogiques renouvelésDans le cadre de celle-ci, l’information n’est pas transmise, c’est l’apprenant qui va la chercher. Cela entraîne donc une modification des liens pédagogiques, car au lieu de transmettre aux apprenants une connaissance acceptée avec plus ou moins de bonne grâce, ils se trouvent derrière eux, à les pousser ou parfois à les freiner, à recevoir d’eux mille initiatives utiles et à leur proposer, en fonction des sujets, tels ou tels éléments de savoir aussitôt absorbés avec une avidité impossible à obtenir autrement.

Cognition-action